Voila pour une crise dépilepsie
1. Pendant la crise
Il est impossible de la stopper, ni d’en modifier le cours ; ne tentez pas de réveiller l’enfant tant qu’elle n’est pas terminée. L’enfant peut devenir pâle ou bleu tant que la respiration est suspendue ; c’est impressionnant, mais la respiration reprendra et la crise s’arrêtera spontanément. Respectez seulement les conseils suivants :
- si l’enfant est assis devant son bureau, essayez de l’allonger par terre sur le coté ; mettez un coussin ou un vêtement plié sous sa tête ;
- ne le déplacez que s’il court un danger là où il se trouve (blessure, électrocution, brûlure ...) ;
- écartez de lui tout objet susceptible de le blesser ;
- desserrez ses vêtements autour du cou.
C’est tout. Laissez la crise suivre son cours.
Ne pas faire :
- réveiller l’enfant tant qu’elle n’est pas terminée
- n’essayez pas d’empêcher les mouvements convulsifs,
- n’essayez pas de mettre quelque chose dans sa bouche ou d’écarter les dents ;
- l’enfant ne peut pas avaler sa langue lors de la crise, et ses dents se cassent facilement,
2. Après la crise
Tournez l'enfant sur le côté, en position latérale de sécurité, pour faciliter la respiration :
Position latérale de sécuritéPosition latérale de sécurité attendez tranquillement qu’il récupère ; il est souvent un peu désorienté : restez près de lui en lui parlant calmement ;
- ne lui donnez rien à boire tant qu’il n’est pas complètement réveillé ;
- s’il y a eu incontinence, couvrez l’enfant d’une couverture ou d’un vêtement pour éviter qu’il ne soit gêné (veillez à garder des vêtements propres à l’école si cela lui arrive régulièrement) ;
- si l’enfant a besoin de dormir ou de se reposer après la crise, il faut le lui permettre et s’organiser pour que ce soit possible ;
- la plupart des enfants épileptiques sont capables de reprendre leurs activités après s’être reposés . en cas de besoin si les parents ne sont pas la si vous trouvez que la période de désorientation est prolongée, il vaut mieux contacter les parents. Le mieux est de prendre une décision en accord avec les parents.
Les autres types de crises ne nécessitent pas d’intervention particulière. Il faut seulement éviter que l’élève ne se mette en situation dangereuse et le rassurer après la crise.